mardi 22 avril 2008

les rochers sculptés de ROTHENEUF














http://rando.abri.free.fr/Randonnees/35/Rotheneuf.htm
A cinq kilomètres de Saint-Malo Intra Muros, en longeant la mer en direction de cancale, les Rochers Sculptés de Rothéneuf constituent un univers étrange, peuplé de personnages d’un autre temps : les figures grimaçantes façonnées par la main de l’homme évoquent les gargouilles médiévales et les êtres fantasmagoriques de nos cathédrales. Cette œuvre est due à l’abbé Adolphe Fouré (1839-1910), ordonné prêtre à Rennes. A 55 ans, une attaque cérébrale le laisse sourd et muet. L’abbé se retire à Rothéneuf et y sculptera, à même le rocher, plus de 300 personnages. S’inspirant de la légende des Rothéneuf, lignée effrayante de corsaires, pirates et nobles au tempérament sanguinaire, il met en scène chaque membre de cette famille, flirtant avec les créatures de l’enfer. Le résultat est un jardin de pierre d’une superficie de 500 mètres carrés, dominant l’océan dans un site extraordinaire.
Les Rochers sculptés de Rothéneuf sont un Environnement d’art populaire crée entre 1893 et 1909 par l’abbé Adolphe Julien Fouré (dit aussi Fouéré), né en 1839 à Saint-Thual et décédé en 1910 à Rothéneuf. Pendant à peine vingt années, ce prêtre a sculpté près de 300 statues sur un ensemble remarquable de rochers granitiques s’étendant sur 600m2, surplombant la mer et situés à Rothéneuf près de Saint-Malo (Bretagne).

Suite à un accident cérébral le faisant devenir peu à peu sourd et muet, l’abbé Fouré est contraint, à l’âge de 54 ans, d’abandonner son ministère et se retire sur la côte d'Émeraude, à 5 Kms de Saint-Malo.
Prenant pour base l’histoire de la famille des Rothéneuf, contrebandiers et pirates de père en fils aux XVIème et XVIIème siècles, il entame alors une œuvre monumentale, directement sur les rochers, véritable fresque sculptée de plein air. C’est l’occasion pour l’abbé Fouré d’éduquer les fidèles à travers des scènes évoquant la haine, le vol ou la jalousie ; mais aussi de réaliser des portraits truculents semblant attendre le retour de navires disparus à jamais, ainsi que des animaux fantastiques.
Les figures sculptées vont du bas-relief aux visages totalement dégagés et étaient à l’origine polychromées de couleurs vives. Du vivant de Fouré, l’ensemble comprenait également des sculptures en bois et constituait un véritable ermitage : une fois passé un porche gardé par un dragon et des têtes hilares, on pouvait admirer une Galerie infernale de totems, saints, oiseaux de proie… L’abbé lui-même siégeant sur un fauteuil gravé de sa devise : « Amor et dolor ». Ces œuvres en bois brûlèrent mystérieusement en 1940.
De nombreuses familles venaient se promener aux Rochers sculptés le Dimanche, et Fouré éditait même des cartes postales. De nos jours, c'est toujours une curiosité très visitée.

1 commentaire:

val35 a dit…

et le litoral que fait il ds tout ca ??? car c'est tjrs privé cette affaire.....