mercredi 17 octobre 2007

il ne fallait pas manquer



Paul Sérusier 1864-1927 : la barrière fleurie Cliquez ici pour voir le Cachet Premier Jour Valeur faciale : 0,86 € Srie artistiqueOeuvre de Paul Sérusier, mise en page de Valérie BesserImprimé en : héliogravureFeuilles de 30 timbresPaul Sérusier (9 novembre 1864, Paris – 7 octobre 1927, Morlaix) est un peintre français post-impressionniste, associé au mouvement des Nabis. Né dans une famille de classe moyenne aisée, son père, un homme d'affaires qui travaillait dans l'industrie du parfum, s'assura qu'il reçût une éducation classique. En 1875, Sérusier fut admis au lycée Condorcet où il étudia la philosophie classique, le grec, le latin et les sciences. Il reçut ses deux diplômes en 1883, de philosophie et de sciences. En 1885, après avoir travaillé dans la société d'un ami de son père pendant une courte période, il entra à l'Académie Julian pour étudier l'art. D'un tempérament agréable, il sympathisa vite aussi bien avec les étudiants que les professeurs. Son amitié avec Maurice Denis date de cette époque. (...)Avec ses proches Pierre Bonnard, Maurice Denis, Henri-Gabriel Ibels et Paul-Elie Ranson, qui partageaient ses idées, Sérusier forma un groupe, les Nabis ("prophète" en Hébreu). La suite sur Wikipédia (cf lien ci-dessous)


EN 1903, il réalise une oeuvre inhabituelle, « LA FOIRE DE CHATEAUNEUF-DU-FAOU », véritable témoignage de ce que peut être l'actuelle Place du Marché, au bas de la ville, sur fond de Montagnes Noires.
En 1905, il entreprend la construction d'une maison, chemin de Duchen Glaz (l'actuelle rue Paul Sérusier), dont l'arrière, où donne la fenêtre de son atelier, présente une vue extraordinaire sur les collines rondes et la vallée de Pontadig. Il se représente, avec pour cadre ce somptueux arrière plan, dans un remarquable auto-portrait : un homme au visage serein, enveloppé dans cette vaste cape de bure lui donnant l'apparence d'un ermite. Il garde des contacts avec les milieux artistiques parisiens et rencontre Marguerite GABRIEL-CLAUDE, peintre de talent et spécialiste de l'ornementation. Il l'épouse le 22 février 1912, à Paris, à l'église Saint-Sulpice. Ils gardent un pied à terre à Paris mais s'installent dans la maison de CHATEAUNEUF exerçant l'un sur l'autre une influence favorable à la création.
Paul SERUSIER décore les murs de sa maison de peintures d'une extravagance peu banale, d'inspiration mythologique, ésotérique et religieuse
.
Son épouse le persuade de reprendre l'étude d'un projet de décoration de l'église paroissiale. C'est pour lui l'occasion de mettre en pratique les théories des Bénédictins du Haut Danube. De 1914 à 1918, et ces dates constituent un autre symbole, les murs du Baptistère disparaissent peu à peu sous les scènes inspirées du Nouveau Testament : l'Annonciation, la Crucifixion, la Résurrection, le Baptême du Christ et la Transfiguration. Ces décorations ont été restaurées en 1992.
A sa manière, Paul SERUSIER s'intègre à la commune, il travaille dans son verger, surveille l'évolution de son potager, achète une vache dont s'occupe un homme du pays, fait volontiers le tour des cafés.
Le couple SERUSIER n'a pas d'enfants. Les enfants du pays se gaussent parfois de l'ermite barbu désormais boiteux. Les fillettes qu'il prenait parfois pour modèles semblaient terrorisées par l'homme étrange.
De 1921 à 1927, Marguerite SERUSIER est très souvent hospitalisée et son mari doit faire face à une solitude certaine et à des difficultés financières. C'est l'époque où il peint ses rêves, rêves se situant dans l'espace de CHATEAUNEUF et dans le temps du Moyen-âge : elfes, fées, chevaliers, brodeuses, mendiants.
Mais il continue à peindre des natures mortes et les fruits de son verger. Et surtout, il peint sans se lasser, le paysage visible de son atelier, dominé par la chapelle Notre-Dame des Portes, la vallée du Tadeg et la campagne ondulante, cloisonnée de talus plantés et de haies vives, où surgissent souvent les peupliers du bas-fond.
Le 6 Octobre 1927, l'artiste meurt subitement à Morlaix. Sa veuve, Marguerite, lui survit à CHATEAUNEUF, jusqu'en 1950, s'adonnant simultanément à son art et à la consécration de celui de son défunt mari et « Maître ».
© "Paul Sérusier" est une marque déposée à l'INPI par la Mairie de Châteauneuf du Faou.




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