samedi 19 janvier 2008

nouveau dvd


Evocation du regne d'Elizabeth 1re d'Angleterre, fille du puissant Henri VIII et d'Anne Boylen. A la mort de sa mere, qui fut decapitee par ordre du roi, Elizabeth quitte la cour pour Hatfield House ou elle recoit une education adaptee a son rang. C'est sous la protection de la sixieme et derniere epouse du roi Henri qu'elle regagnera peu a peu une place a la cour royale. Proclamee reine en 1558, elle regna dans un monde domine par les hommes. Elle sut diriger le royaume, maitrisant le jeu du pouvoir. Son regne offrit a son pays l'une des plus fastueuses periodes de son histoire. SynopsisAngleterre 1558. A la mort de sa demi-soeur Marie Tudor, Elizabeth, fille illégitime d'Henri VIII jusqu'alors menacée, devient Reine... Mais, même à la cour, elle n'est pas à l'abri du danger. Pour survivre aux complots de ses ennemis, le redoutable Duc de Norfolk et la Reine d'Ecosse Marie de Guise, elle doit se méfier de tout. Pour elle, le vrai combat ne fait que commencer
Biographie d' Elisabeth 1ere.

L'accession au trône.

Élisabeth Ière, représentée lors de son couronnement. National portrait Gallery, Londres
Fille du roi Henri VIII d'Angleterre et d'Anne Boleyn, Élisabeth fut la cinquième et dernière représentante de la dynastie des Tudor. Déclarée illégitime après l'exécution de sa mère, elle est néanmoins rétablie dans ses droits au trône par le Parlement en 1544. À la mort d'Henri VIII, elle n'était cependant que la troisième dans l'ordre de succession à la couronne. En 1554, elle est impliquée dans un complot et emprisonnée, avant de se retirer à Hartfield House. Les morts successives de son demi-frère, Édouard VI, puis de sa demi-sœur aînée, Marie Ire, lui permirent d'accéder au trône en novembre 1558 pour un règne de 45 ans. Bien que Marie Ire, catholique fervente, s'opposât longtemps à ce qu'Élisabeth lui succède, elle mourut tandis que la future reine n'était gardée qu'en résidence surveillée. Elle fut couronnée en l'abbaye de Westminster à Londres, le 15 janvier 1559 par Owen Oglethorpe, évêque de Carlisle.

La reine vierge.

Élisabeth Ire est connue pour sa coquetterie très marquée, notamment vers la fin de sa vie.
Élisabeth est parfois appelée la « reine vierge » (The Virgin Queen), car elle ne fut jamais mariée, craignant de perdre son pouvoir au profit d'un quelconque mari. Elle refusa les avances de nombreux soupirants, dont celles du roi Philippe II d'Espagne et d'Ivan le Terrible, tsar de Russie. La reine de France Catherine de Médicis, pour sa part, lui proposa successivement, comme époux, deux de ses fils : le duc d'Anjou - devenu, par la suite, roi de France sous le nom d'Henri III -, puis le duc d'Alençon, de 22 ans le cadet d'Elisabeth. On peut également citer parmi ses prétendants le prince héritier Éric de Suède, ou encore l'archiduc Charles de Habsbourg. Célibataire et sans enfant, la reine d'Angleterre eut néanmoins, semble-t-il, une vie amoureuse assez active dans le secret des alcôves. Les favoris d'Élisabeth furent notamment Robert Dudley, Robert d'Essex et même l'amiral Thomas Seymour.
La légende veut que Sir Walter Raleigh, autre soupirant d'Élisabeth, ait posé son somptueux manteau sur une flaque d'eau sur laquelle la reine s'apprêtait à marcher, afin qu'elle ne se mouille pas les pieds. À partir de 1588, les relations d'Élisabeth avec Essex se détériorent et font les délices des ragots de la cour. L'âge n'altère en rien la coquetterie de la reine, même si elle perd ses dents. Néanmoins, son caractère empire, notamment envers ses dames d'honneur. Le jour où une demoiselle de la cour se déclare enceinte de Raleigh, la reine punit cette infidélité en envoyant son ancien favori à la Tour de Londres.

La confirmation de l'Angleterre anglicane.

Le pape Pie V et la reine d'Angleterre.
Fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn, Élisabeth n'est aux yeux des catholiques qu'une bâtarde du roi défunt[1]. C'est donc tout naturellement qu'Élisabeth soutient l'anglicanisme de son père, avec cependant un grand souci de modération.
Souveraine énergique et autoritaire, elle dota l'Angleterre d'une religion d'État, par l'Acte de Suprématie en 1559, qui exige des évêques un serment de fidélité à la reine, « gouverneur suprême » de l'Église. Avec le bill des Trente-Neuf Articles en 1563, elle constitue une véritable charte de l'anglicanisme : la hiérarchie épiscopale et une partie du cérémonial catholique sont maintenues, tout en abandonnant l'usage du latin et l'obligation du célibat des prêtres.
Mais elle se heurta à l'opposition des puritains, qu'elle pourchassa. Les calvinistes stricts, proches du réformateur John Knox et du mouvement presbytérien écossais qu'il fonda, désirent purifier l'anglicanisme du papisme.
Élisabeth doit également affronter les catholiques, qui protestent contre la rupture avec Rome. Les évêques mis en place par Marie Tudor sont catholiques, et de ce fait, refusent de prêter serment à une reine qu'ils jugent hérétique. Ils sont alors placés en résidence surveillées et remplacés par un clergé anglican. En 1570, Élisabeth est officiellement excommuniée par le pape Pie V, qui n'accepte comme seule souveraine que Marie Stuart, la reine d'Écosse. Les catholiques sont alors jugés comme traîtres à la Couronne et une violente répression s'engage. Jusqu'en 1603, 200 catholiques, prêtres ou laïques, sont exécutés.

Relation avec l'Irlande.
Par la rupture avec le pape, la reine aggrave la situation diplomatique de l'Angleterre avec l'Irlande, où le catholicisme est très majoritaire. Lorsque Henri VIII s'était fait proclamer roi d'Irlande en 1541, l'île était encore loin d'être conquise. L'Irlande, alliée de l'Espagne, résiste à la domination anglaise, mais ses tentatives de soulèvement sont écrasées. Les répressions violentes qui ont lieux entre 1594 et 1603 marquent le début d'une domination assez cruelle dans un contexte d'hostilité, défavorable à toute tentative de conciliation.

Rivalité avec Marie Stuart.

Marie Stuart
Les partisans de sa cousine et héritière, la catholique Marie Stuart, reine d'Écosse, sont à l'origine d'une lutte de pouvoir entre les deux souveraines. Marie Stuart est reine d'Écosse dès sa naissance en 1542, mais est élevée en France. De retour en Écosse en 1560, elle gouverne un pays très ancré dans le presbytérianisme. Après un temps de compromis, elle multiplie les erreurs et est contrainte d'abdiquer en 1567, en faveur de son fils Jacques. Réfugiée en Angleterre, elle est soupçonnée de comploter contre Élisabeth. Arrêtée, jugée en 1587, elle est finalement condamnée par le parlement et décapitée. Cette querelle avec Marie Stuart sera par la suite exploitée comme symbole de la dureté et de la cruauté élisabéthaine.

Naissance du colonialisme britannique et de la suprématie marine.

Trajet emprunté par l'Armada espagnole
L'exécution de Marie Stuart déclencha les hostilités entre l'Angleterre et l'Espagne, dont le roi supporte mal les incursions et les répressions envers son allié, l'Irlande. Lors de son tour du monde en 1577-1580, Francis Drake intercepte un convoi espagnol et s'empare de son or. Il sera par la suite armé chevalier par la reine. Devant cette offense politique, le roi d'Espagne décide de rassembler une flotte considérable pour l'époque : l'Invincible Armada. Le 20 mai 1588, 10 300 marins et 19 000 soldats entassés sur 130 bâtiments quittent le port de Lisbonne. Cette formidable armée navale est cependant vaincue par l'Angleterre. Les Espagnols connaissent une déroute sans précédent : seuls 63 navires reviennent en Espagne. Cette victoire eut pour effet de consacrer la suprématie maritime de l'Angleterre et d'encourager son expansionnisme. L'année 1600 voit la création de la Compagnie des Indes orientales, la colonisation de l'Amérique du Nord entamée par sir Walter Raleigh qui fonde la Virginie, appelée ainsi en hommage à la "Reine Vierge".
Les marins anglais commencent alors une exploration systématique à l'instar des Espagnols au début du siècle. Dès 1562, le corsaire John Hawkins attaquait les navires portugais et espagnols. Cherchant à atteindre la Chine par le Nord-Est, Jean Davis parvient au cœur de la Russie par les voies fluviales, ouvrant ainsi la route aux explorateurs. Ralph Ficht va jusqu'à l'Euphrate, atteint l'Inde et est reçu chez le grand Moghol. De 1591 à 1594, Jacques Lancaster réitère l'exploit de Vasco de Gama en faisant le tour de l'Afrique.

La période élisabéthaine fut marquée par un essor culturel et artistique de premier ordre, qui consiste en la concrétisation de la renaissance anglaise.
L'architecture se caractérise par les manoirs de style Tudor, avec de grandes fenêtres à croisillons, associant au style gothique des éléments Renaissance.
La langue anglaise connaît ses lettres de noblesses avec des poètes comme Spenser, qui publie la Reine des fées entre 1590 et 1596, en hommage à la reine. Le théâtre est également une grande réussite de l'ère élisabéthaine. En 1598, le fameux théâtre du Globe ouvre ses portes à Londres, sur la rive sud de la Tamise. Les pièces de Christopher Marlowe (Docteur Faust), et de Ben Jonson (Volpone) sont un vrai succès. Mais c'est Shakespeare qui s'affirme comme le maître incontesté de la littérature anglaise.

Aucun commentaire: